• Je vous mets quelques photos en attendant que je peaufine la réalisation de mes baguettes sans pétrissage (levée très longue), comme c'était un essai qui m'encourage à continuer, je veux bien quantifier les doses des ingrédients et les temps de levée qui dépasse largement 5 heures, tout cela afin que vous puissiez les réaliser aussi, si le coeur vous en dit.

    Pour le moment ma pâte est stoppée au frigo , oui au frigo, et demain matin si Dieu me donne la force d'être encore en vie et que les gàris (mot provençal qui veut dire rats ou petit garçon ) ne n'ont pas mangé les pieds du lit me faisant basculer en enfer. Bref si je suis en forme, je finirais le deuxième essai des baguettes, en plus elle sont bonnes et saines. Quand j'aurais maîtrisé cela je passerai à la cuisson au four à bois et ensuite à la réalisation du pain de campagne "comm'avant", celui qui avait un bon goût, qui sentait jusque dans la rue devant le  boulanger, donc patience

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  • Source Wikipédia

    Franchement, obliger les Suisses à ne pas appeler leur fromage du Canton de Vaud "petit suisse" il fallait le faire, voir ci-dessous

    Statut de l'indication géographique

    En vertu d'une dérogation expresse dans le traité du 14 mai 1974 entre la Confédération suisse et la République française sur la protection des indications de provenance, des appellations d’origine et d’autres dénominations géographiques, l’utilisation en France de la dénomination « petit-suisse » pour des fromages fabriqués en France est autorisée. Elle demeure par contre interdite en Suisse (point 6 du protocole au traité)2.

    Dans le canton de Vaud en Suisse, et plus précisément à Payerne, le petit-suisse est appelé heine.

     

    Heine Käse

    petitsuisse


    À l'origine du conditionnement en forme de cylindre, on trouve Etienne Pommel qui fabriquait dès 1828 à Gournay-en-Bray des fromages frais enrichis de crème, vendus dans une fine bande de papier paraffiné (papier Joseph favorisant l'évaporation de l'eau en excès) et placés par six ou douze dans de petites caissettes de bois.

    Le fait que le petit-suisse soit, contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom, normand et non suisse, est dû à la suggestion, dans les années 1850, d’un employé vacher de nationalité suisse de la ferme de Madame Hérould à Villers-sur-Auchy (Oise, Picardie), près de Gournay-en-Bray, d’ajouter de la crème au lait destiné à produire les bondons, reprenant en cela une recette déjà appliquée par Étienne Pommel. Un nouveau marché émergeant, celui de consommateurs urbains avides de fromages gras (notamment les parisiens), Madame Hérould expédia chaque jour ces petits fromages enrichis à un mandataire des halles de Paris. Le fromage de la mère Hérould eut très vite du succès : le suisse était né.

     

    Fin de la production fermière

    Un commis du mandataire, nommé Charles Gervais, flaira la bonne affaire. Comme la production fermière ne suffisait plus à alimenter le marché de la capitale, il s'associa à Mme Héroult pour l’occasion et reprit une laiterie à son nom, en 1852, à Ferrières-en-Bray. Les premiers employés de la fromagerie Gervais furent tout d’abord des suisses (réputés comme excellents fromagers), qu’il fit venir spécialement. À la fin du XIXe siècle, la fromagerie devient une véritable usine, livrant des suisses dans un état de fraîcheur parfait grâce au développement des lignes de chemin de fer. Cependant, les petits suisses lors du transport avaient tendance à se coller les uns aux autres. Charles Gervais utilisa alors le même conditionnement que son concurrent Pommel (préférant quant à lui ne le distribuer qu'en Normandie). Ils pesaient 60 g pièce et se nommaient simplement « suisse » (aujourd’hui, ceux-ci sont appelés « double petit-suisse »).

    Charles Gervais avait aussi compris l'importance des marques et de leur identification. Bientôt apparut l’étiquette Fromages à la crème Ch. Gervais dits Suisses, sur laquelle l'industriel revendiquait mensongèrement l'origine suisse de ses fromages, prétendant qu'« ils arrivaient directement par courrier de Vaud ». Il innova également en utilisant des emballages à usage unique (les pots individuels étant jugés plus hygiéniques). Il acheta la ferme Hérould en mariant son fils à la fille de la fermière et racheta la société de Pommel en 1938, faisant du petit-suisse une production industrielle1.

    Aujourd'hui, il n'y a plus de petits suisses fermiers. Les petits-suisses fabriqués industriellement sont désormais emballés dans du plastique, mais il existe des laiteries qui les commercialisent dans des boîtes en carton.

    Fabrication industrielle

    L’usine de Neufchâtel-en-Bray produit, à elle seule, plus de cinq milliards de petits suisses par année.

     


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  • D’accord l’anis ne va pas trop avec Suisse, quoique Paul Ricard doit avoir du pognon là bas

    Alors pourquoi des petits suisse dans une brioche ? Tout simplement parce que j’avais des petits suisse qui traînaient leur DLUO dans le frigo, et puis c’est du lait et du gras, pourquoi cela ne marcherait pas, j’ai peut être inventer une merveille. Donc si cela réussi je ne vous donnerais pas la recette avant d’avoir déposé le brevet, Mika et sa tarte à failli se faire couilloner  son brevet de tarte il parait, d’accord je vise plus bas, mais ma mémé à Mika doit être fière de la réussite de cette modeste tarte.

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    Polish 15’, pétrissage 30’, 1ère  levée 1 heure, façonnage 10 à 15’, 2ème levée 1 heure environ

    Cuisson 20 minute à 190° pour un four statique

     

    Les ingrédients : à mettre dans l’ordre ci-dessous dans une Map* ou pétrin.

    Recette pour environ 700 grammes de farine* = 9 grosses brioches

    -         3 petits suisses

    -         1 sachet de levure sèche en paillette

    -         un peu d’eau non chlorée

    -         un peu de farine

    Faites tourner 2 à 3 minutes et laissez buller ½ heure,

    Tout en faisant tourner la Map, programme 7 (pâte à pâte pour une bifinett)

    -         ajoutez 2 œufs

    -         un peu de farine

    -         4 CaS de fleur d’oranger

    -         un peu de farine

    -         1 cuillère à café rase de sel fin

    -         un peu de farine et un peu d’eau

    -         190 grammes de sucre

    -         un peu de farine

    -         3 CaS d’huile d’olives

    -         un peu de farine

    -         1 cuillère à soupe bombée de graines d’anis vert

    -         ajustez eau/farine pour obtenir un pâton juste collant

    Le temps de pétrissage complet est de 30 minutes

     

    Laissez pousser 1 heure dans la Map arrêtée

    Farinez copieusement votre plan de travail

    Dégazez votre pâton et travaillez la masse en pliant plusieurs fois

    Faire un gros boudin et coupez en 9 tronçons

    Faites des boudins un par un et leu faire un nœud simple, cela aide la levée

    Disposez sur une plaque farinée vos neuf brioche et couvrir d’un linge propre dans un endroit tiède et laissez pousser 1 heure

    Préchauffez votre four à 190°

    Vaporisez vos brioches avec de l’eau sucrée et enfournez à mi four pour 20 minutes

    Au sortir du four vaporisez encore une fois et mettez du sucre fin sue le sommet avant que l’eau se soit évaporée

    Laissez refroidir sur grille

    Voili !

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    • MaP, = machine à pain, pourquoi je me sers de la map, parce que celle-ci me sert juste de pétrin bon marché (mon pétrin à crochet est à moitié en rade , comme le napoléon Bonaparte dans le port de Marseille), et puis la 1ère levée ne souffre pas de courant d’air
    • Pourquoi 700 grammes de farine, parce que j’ai fait cela au pif à partir d’un sachet d’un kg de T45, puis j’ai pesé le restant après pétrissage et façonnage,  l’eau je n’ai pas mesuré, désolé

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